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Ancre 1

A. Dvořàk Rusalka

[...] Une part conséquente du mérite en revient d’abord aux musiciens de l’orchestre de l’Opéra de Reims et à la direction ciselée de Cyril Englebert qui, à force de travailler avec eux saison après saison, est dans la fosse champenoise comme dans son propre jardin. Formé au conservatoire de Liège et aguerri sous les ors de l’Opéra royal de Wallonie, ce jeune chef belge nous avait déjà favorablement impressionné à Reims dans Traviata. En s’emparant de la partition de Rusalka, il s’affirme encore un peu plus comme un très grand chef d’opéra et trouve, dans les épanchements de la musique de Dvorak, la matière qui convient idéalement au lyrisme échevelé de sa direction.

Teintée de wagnérisme où se mêlent des mélodies populaires empruntées au folklore tchèque, Rusalka fait la part belle aux larges plages orchestrales qui permettent au chef de déployer une battue ample et de laisser se superposer plusieurs plans sonores qui donnent à entendre tout le savoir-faire d’Antonin Dvorak en matière d’orchestration. Observer Cyril Englebert diriger cette musique en dit long sur la confiance qu’il est parvenu à tisser avec l’orchestre : jamais son geste n’est saccadé ni agressif. D’un bras souple mais précis, il décrit par-dessus la fosse de grandes arabesques auxquels chaque pupitre répond dans la seconde avec une rigueur toute prussienne. Rien de raide ni de guindé cependant dans cette musique slave qui coule comme l’eau vive d’une source. Le Maestro n’a effectivement pas son pareil pour étirer certains tempi sans jamais distendre la mélodie ni pour accompagner d’un crescendo la lave en fusion de l’orchestre lorsqu’il exprime les affres amoureuses de la belle ondine rejetée par son prince.

Dans la fosse, les musiciens de l’orchestre de l’Opéra de Reims sont en parfaite osmose avec le chef : heureux de jouer tous ensemble et galvanisés par Cyril Englebert qui sait tirer d’eux le meilleur, ils ont à cœur de proposer au public rémois une Rusalka musicalement idiomatique, d’un lyrisme fiévreux. Habitué à composer de la musique orchestrale (la partition de la Symphonie du Nouveau monde – sa 9ème symphonie – précède de huit ans celle de Rusalka), Dvorak soigne chaque pupitre et donne à toutes les catégories d’instruments des occasions de briller. Dès l’ouverture, les cordes sonnent avec justesse et soyeux, contribuant à camper l’atmosphère onirique qui va baigner toute la représentation. Vents et cuivres sont à l’unisson, précis sans être trop raides. En prélude à l’invocation à la lune, d’arachnéens arpèges de harpe font s’élever de l’orchestre des tintinnabulements féériques mais ce sont surtout les percussions, sonores sans être tonitruantes, qui impressionnent par leur rigueur et leur musicalité.

Nicolas Le Clerre, Première Loge

 

G. Verdi Traviata

[...] Dès les premiers accords arachnéens du prélude, il ne fait aucun doute qu’il y a bien un chef en fosse et on ne peut être que séduit par le travail engagé par Cyril Englebert avec les musiciens de l’orchestre de l’opéra de Reims. Quoique les incursions de ce jeune chef belge dans le répertoire belcantiste aient été rares, force est de reconnaître qu’il semble très familier avec le style verdien qu’il dirige d’une baguette pointilleuse et d’un geste élégant. Très attentif au plateau, le Maestro sait accompagner les chanteurs avec attention et tisse sous leurs voix un tapis musical soyeux et nerveux à la fois, cette Traviata ne s’encombrant pas de tempi trop alanguis ni d’une respiration trop ample. 

 

Nicolas Le Clerre, Première Loge

Le jeune chef belge Cyril Englebert allie précision et passion, l’Orchestre de l’Opéra de Reims mettant son sens des nuances au service des couleurs de la partition. Aux saluts, l’enthousiasme du public provoque de nombreux rappels.

 

Bruno Villien, Opera Magazine

G. Bizet Carmen

Pour développer ce concept de façon cohérente, il fallait un chef d’orchestre capable de revenir à l’esprit originel de l’œuvre dans son versant opéra-comique, avec une légèreté de touche et une transparence dignes de la meilleure école française de la direction d’orchestre.

 

C’est Cyril Englebert qui était l’homme de la situation. Mieux encore que José Miguel Pérez-Sierra lors de la création, le jeune chef belge a su trouver le ton juste, dynamique sans lourdeur, vif sans brusquerie, et a laissé la musique de Bizet vivre et respirer comme on l’entend rarement : le thème du destin reçoit sa juste couleur, sans lourdeur excessive, et les entr’actes, notamment celui du quatrième acte, sont remarquables de finesse évocatrice. Toujours « avec » ses chanteurs et choristes qu’il couve du geste, il est un maillon essentiel de la réussite de cette matinée de première, obtenant de l’Orchestre de l’Opéra de Reims une cohésion et des couleurs parfaitement idoines.

G. Verdi Rigoletto

[...] On retiendra de l’orchestre son engagement et son attention à la direction animée et inspirée de Cyril Englebert. Son souci du chant est constante et les tempi adoptés confèrent les caractères attendus à chaque séquence, de la retenue de l’air de Gilda aux accents dramatiques de l’orage qui domine la dernière scène. Les solistes (le violoncelle et le hautbois tout particulièrement) sont remarquables.

Yvan Beuvard, forumopera.com

L’Orchestre de l’Opéra de Reims, sous la baguette attentive de Cyril Englebert, a su lui aussi souligner les beautés de la partition tout en veillant à l’équilibre dramatique des troupes en présence. Beau coup d’envoi d’une saison qui annonce deux autres opéras de Verdi, ainsi qu’une thématique consacrée aux violences faites aux femmes.

Pierre Degott, resmusica.com

C. Gounod Faust

[...]D'autant plus qu'il a permis au public de profiter de la sonorité de l'orchestre de l'Opéra de Reims sous la direction de Cyril Englebert, un chef belge pratiquement inconnu en France. Ce sont le jeune chef d'orchestre et l'orchestre invité qui ont sans aucun doute emporté la palme de la soirée lyrique. La musique de Gounod a trouvé sérénité, sonorité et sensibilité, phrasés d'une grande élégance, ruptures de rythmes majestueux , mélodies exquises. Les cuivres, les bois et les cordes réunis ou séparés par pupitres incarnent, scène après scène, les nombreuses facettes des personnages de cette histoire fantastique. Evidemment, il y a bien eu les explosions orchestrales exigées par la partition, mais elles-mêmes ont été dirigées et exécutées par les percussions avec maîtrise et une grande conscience des possibilités de la salle. Au final, l’orchestre a donné une version qui reflète la vérité souhaitée par le compositeur et cela sans nuire au respect du travail des chanteurs. […]

Jaume Estapa, operaactual.com

[…] Et l'on a que du bien à dire de l'Orchestre de l'Opéra de Reims et de la direction de Cyril Englebert, très bon technicien de la baguette, précis et lyrique à la fois.

Jacques Bonnaure, Opéra Magazine n°145

[....]La direction musicale du chef belge Cyril Englebert, déjà présent à Reims, placé à la tête de l’Orchestre de l’Opéra de Reims, participe de beaucoup à la réussite de la représentation. Particulièrement attentif au plateau et aux départs des chanteurs, il n’en oublie pas de donner toute sa signification à la musique de Gounod, avec une sensibilité expressive toujours soutenue et des exigences qui portent l’orchestre à exprimer le meilleur de ses capacités.

José Pons, Olyrix.com

[…] Précise et efficace, la direction du chef Cyril Englebert rend elle aussi justice à une des plus belles partitions d’orchestre du répertoire lyrique français.

Pierre Degott, Resmusica.com

D.F.E. Auber Manon Lescaut

[…] L’orchestre de l’ORW nous démontre qu’il suffit d’un vrai chef pour l’animer sainement. Et là, le travail de Cyril Englebert est enthousiasmant. […] Claire et précise, enlevée et dynamique, sa direction est un modèle de style et d’efficacité. C’est lui qui assure l’équilibre de la soirée, […]

Serge Martin, Le Soir

[…] Sans oublier l’orchestration, si délicate qu’on la remarque à peine et qui pourtant pose de redoutables problèmes de cohésion, impeccablement résolus et avec panache par Cyril Englebert, Jeune chef belge que l’ORW connaît bien, entre autres depuis des opérettes d’Offenbach parfaitement conduites.[…]

Bruno Peeters , Crescendo magazine

[…] The orchestral aspect of this performance was in the excellent hands of the young conductor Cyril Englebert. Under his direction, the orchestra played passionately but without ever becoming sloppy or imprecise.

Laura Roling, Operatics

[…] Le succès de la soirée tient aussi beaucoup à Cyril Englebert : Dans une œuvre plus diversifiée que les Offenbach qu’on lui avait confiés jusqu’ici, avec notamment une belle ouverture et plusieurs interludes orchestraux, le jeune chef wallon montre non seulement une parfaite maîtrise mais aussi une grande intelligence. Sa lecture est raffinée, colorée avec finesse, et l’orchestre de l’ORW le suit avec une confiance manifeste. […]

Nicolas Blanmont, La Libre Belgique

[…] Heureusement, la direction de Cyril englebert rend ses lettres de noblesse à la musique. Convaincu de ses mérites le chef lui imprime de l’élan, de la précision, de la légèreté. Les cordes pourraient scintiller davantage mais les bois exhalent toutes leurs saveurs grâce à la netteté de la mise en place.[…]

Sébastien Foucart, Concerto.net

[…]Le directeur musical Cyril Englebert a extrait avec légèreté et précision les saveurs les plus subtiles de la partition. Un travail remarquable qui a été récompensé par de chaleureux applaudissements pour le chef, l'orchestre et les chœurs.[...]

Federico Figueroa, www.operaworld.es

Gaetano Donizetti Don Pasquale

L’Orchestre National de Lorraine [...] se montre réactif à la direction de Cyril Englebert : la musique pétille, danse, fait rêver comme on l’attend. Signalons comme autant de réussites l’introduction puis le soutien de la cavatine de Norina, rêveur, poétique, exubérant, ainsi que les poncifs du nocturne et la péroraison finale.

Albert Dacheux, Classiquenews.com


Cela donne un magnifique spectacle [...]. Impression confortée par la direction musicale, dynamique et pleine de panache, de Cyril Englebert. Le jeune chef belge prend les tempi rapides à bras-le-corps, obtenant le maximum de l’Orchestre National de Lorraine. »

 

Opéra magazine n°135
 

Cyril Englebert, jeune chef liégeois, dont l'expérience lyrique est manifeste, conduit l'Orchestre National de Lorraine avec talent, animant avec goût cette musique pétillante, mais aussi sachant lui trouver les couleurs justes, avec un souci constant du chant des solistes.

 

Yvan Beuvard, forumopera.com
 

La direction de Cyril Englebert se sera en tout cas montrée efficace pour un ouvrage du grand répertoire qu’on aura eu plaisir à découvrir sous de nouvelles facettes.

 

Resmusica.com

Ralph Benatsky L'Auberge du cheval blanc

 

L’orchestre adopte les lois du genre et passe aisément de la légèreté viennoise aux tyroliennes appuyées comme aux rythmes de music-hall. Cyril Englebert, déjà apprécié dans un récent Don Pasquale, y fait montre de toutes ses qualités.

 

Yvan Beuvard, forumopera.com


L’Orchestre National de Lorraine, sous la baguette efficace de Cyril Englebert, joue, au meilleur sens du terme, avec ces musiques viennoises, tyroliennes (avec un accordéon solo sur scène) et ces rythmes balancés de comédie musicale.

 

Albert Dacheux, Classiquenews.com

Jacques Offenbach La Grande Duchesse de Gerolstein

[…] Sous la direction de Cyril Englebert, l’orchestre de l’opéra Royal de Wallonie sonne pétillant, juste comme il faut. […]

 

Catherien Scholler, Opéra Magazine

[…] Comme pour la « Belle Hélène » l’an passé, Cyril Englebert dirige Offenbach avec verve mais sans lourdeur. […]

 

Nicolas Blanmont, La Libre Belgique

Jacques Offenbach Orphée aux Enfers

Cyril Englebert y souligne La délicatesse de l'orchestration d'Offenbach, qui mérite bien ici son surnom de "Mozart des Champs-Elysées". […]

 

Bruno Peeters , Crescendo Magazine

 

[…] Confronté aux caprices de tout ce petit monde, Cyril Englebert restitue avec compétence la finesse et l’élégance de cette musique. […]

 

Sébastien Foucart, Concerto.net


[…] La richesse de la distribution, les décors somptueux, les interprétations vocales méticuleuses et foisonnantes sans la moindre faiblesse et surtout un orchestre conduit avec finesse et intelligence mutine par un vrai complice de la galéjade, Cyril Englebert, sont là pour nous ravir et nous faire passer le cap de l’année, dans un galop d’enfer. […]

 

Arts et lettres

Jacques Offenbach Belle Hélène

 

[…] La réussite de cette Belle Hélène lui doit beaucoup. Non seulement parce qu’il a choisi la version complète établie par le musicologue Jean-Christophe Keck, mais aussi pour le mélange de rigueur et de fluidité avec laquelle il tient la soirée, et cette capacité aussi […] à ne pas alourdir le propos en soulignant abusivement certains effets. Englebert n’est pas loin des tempi à la Minkowski […] et semble apprécié de l’orchestre. On ne serait ni étonné ni mécontent de le retrouver les saisons à venir dans d’autres productions lyriques […]

 

Nicolas Blanmont, La Libre Belgique

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